Le Père Ceyrac
“Je marche vers le visage, le visage du Seigneur”. Le visage du Seigneur brille sur tous les visages du monde. Et cette marche vers un visage est tout l’amour et toute la beauté de ce monde. Mais cette marche est aussi toute la souffrance de ce monde. Aux jeunes, je dis : marchez vers les autres, vers les malades, vers les exclus, vers les pauvres, vers eux qui sont rejetés, vers tous les intouchables du monde. Allez vers eux ! […] Cette marche nous appelle à tout donner. Dans le livre d’or de cette grande léproserie du sud de l’Inde, cette phrase sanskrite est un véritable défi à tous les jeunes du monde : “Tout ce qui n’est pas donné est perdu”. Tout ce qui n’est pas donné est perdu !
Pierre Ceyrac, Pèlerin des frontières, Cerf 1998
Encouragé notamment par Gandhi, qui lui apprit que « L’ être est plus important que l’avoir », le Père Ceyrac dénonce le système de castes et s’engage auprès des plus pauvres : les intouchables. Sur place, il commence par s’appuyer sur des réseaux d’étudiants indiens pour construire maisons ou villages pour les pauvres et les lépreux. Puis avec l’opération « 1000 puits », il améliore l’accès à l’eau potable pour 250 000 personnes. Plus récemment, il a créé plusieurs orphelinats recevant 50 000 enfants.
Aujourd’hui, des bénévoles, des étudiants du monde entier perpétuent son œuvre dans ce pays qui a encore tant besoin d’aide.