Concert Quatuor Enesco
Le Mercredi 9 janvier, trois jours après la rentrée a eu lieu le deuxième concert de l’année, après celui d’Anne Quéffelec, donné par le Quatuor Enesco dans la Chapelle de l’École. Ce Quatuor, formé en 1979 dans le but d’honorer la mémoire de Georges ENESCO, compositeur Roumain et virtuose qui s’était installé à Paris en 1895 et y mourut en 1955, est formé de quatre musiciens dont trois sont des membres fondateurs, le dernier s’en étant allé rejoindre les compositeurs des œuvres de la soirée : Constantin Bogdanas (Premier Violon), Florin Szigeti (Second Violon), Vladimir Mendelssohn (Alto depuis la mort de Dan Iarca en 2002) et Dorel Fodoreanu (Violoncelle).
Les quatre musiciens nous ont tout d’abord interprété le Divertimento en Ré KV 136 de W.A. Mozart, qui bien que composé pour quatre violon s’apparente par la forme à une petite symphonie, et qui forme avec les divertimenti K137 et 138 les Symphonies Salzbourgeoises. Un morceau particulièrement joyeux et agréable à entendre.
Ils nous ont ensuite joué le Quatuor à cordes n° 11 en fa mineur, op. 95, « Serioso » de Ludwig van Beethoven, qui fut écrit à Vienne entre 1810 et 1814, après l’échec de son projet de mariage avec Thérèse Malfatti et l’invasion de Vienne par Napoléon, et dont le nom laisse deviner qu’il n’est pas des plus aisé à jouer.
Enfin, après l’entracte, au moment de jouer la dernière œuvre, le quatuor nous a annoncé s’être rendu compte que par pure coïncidence le programme de la soirée était Viennois, en fait la Symphonie Salzbourgeoise ne faisait pas partie des Divertimenti composé à Vienne, lesquels ont sans doute provoqué cette erreur, mais passons, puisque cela n’a aucune influence sur la beauté des œuvres.
Ils nous ont ensuite joué le magnifique Quatuor à cordes en ré mineur D.810 « La Jeune Fille et la Mort » de Franz Schubert, la plus longue des trois œuvres du programme, inspiré du Lied de même nom du compositeur, une de ses dernières œuvres, Ô combien émouvante.
Après cette heure et demi de splendide musique, les quatre musiciens repartirent sous un tonnerre d’applaudissement et les élèves durent repartir à la « Pougne », ou en d’autres terme, à l’étude, que se fût celle des Mathématiques, de la Physique, de la Chimie, de l’Histoire… .